François Fillon s’est rendu en Israël le 30 janvier dernier en même temps que le Ministre de l’Éducation Vincent Peillon pour une conférence à Netanya sur le thème : « La France face aux défis du Proche et Moyen Orient ».
À travers son court séjour en terre sioniste, Fillon a rencontré des leaders politiques comme Benyamin Netanyahou et Shimon Peres vers qui il a affirmé son dévouement :
« J’ai toujours été passionné par le destin d’Israël. J’ai tremblé pour Israël pendant la guerre de Kippour »
« Israël est l’ami, l’allié de la vieille Europe. Ce qui vous touche nous touche, ce qui vous tourmente nous tourmente parce qu’il existe entre Israël et l’Europe un lien moral et historique ».
Mais il ne s’arrête pas là :
« Israël est une vraie démocratie, autour d’Israël cette liberté n’a pas d’égal. L’état hébreu n’est pas une nation comme les autres ».
Le sujet portait également sur l’antisémitisme et le boycott d’Israël en France. Inutile de préciser que l’orientation du débat servait uniquement les intérêts de l’Etat sioniste. La France affirme une nouvelle fois son soutien au pays qui bafoue les droits de l’Homme.
Ce discours devrait faire plaisir au CRIF et à la LICRA et devrait permettre à F. Fillon de regagner des points sur son rival Jean-François Copé, actuel président UMP.
