Vidéo inédite du jour de l’indépendance de l’Algérie (archives américaines)

Mercredi 5 juillet 2017 marquait un jour important pour les algériens, c’est en effet un 5 juillet que l’Algérie gagne par la force son indépendance.
Les accords d’Evian, signés le 18 mars 1962 par le gouvernement français et le gouvernement provisoire algérien, mettent un terme à plus d’un siècle d’asservissement imposé par un colonisateur intraitable sans état d’âme et sans compassion.

Le 5 juillet 1962, l’Algérie proclame officiellement son indépendance et redevient un pays musulman.
Si la population autochtone sort dans la rue pour crier sa joie, les français eux quittent le pays laissant derrière eux ce qu’ils ont spolié aux algériens. Ils repartiront avec leurs maigres bagages, ceux-là mêmes qu’ils avaient à leur arrivée.
Durant plus de 130 ans l’Algérie est sous hégémonie française avec toutes les conséquences liées à la colonisation. Les Algériens n’ont pas droit au chapitre, ils sont soumis à la vindicte du gouvernement français avant la rébellion finale. Ils ont décidé d’arracher leur liberté des mains d’un gouvernement dictatorial qui a instauré une politique ségrégationniste entre Français et Algériens. Les citoyens français possèdent toutes les richesses du territoire, gaz et pétrole, pendant que les algériens meurent de faim.
Après une guerre qui a duré 8 ans, l’Algérie tient sa revanche, reprend sa souveraineté et redevient un Etat libre.
Des décennies plus tard, les rancœurs sont toujours aussi vivaces.

A l’occasion des 55 ans de l’indépendance de l’Algérie, Le président algérien Abdelaziz Bouteflika a demandé que la France admette officiellement les « souffrances » infligées au peuple algérien durant la colonisation: « Notre peuple exige toujours une reconnaissance de ses souffrances de la part du colonisateur d’hier, la France », a-t-il indiqué dans un message diffusé par l’agence de presse officielle APS.

Seul Emmanuel Macron, alors candidat à la présidentielle, a eu le courage de s’exprimer à ce sujet sans faux-fuyant lors d’une visite à Alger en février dernier. Il avait alors qualifié la colonisation française en Algérie de « crime contre l’humanité ».

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