Si elle trouve un vaccin efficace contre le Coronavirus, l’entreprise française Sanofi a déclaré qu’elle servirait en premier les États-Unis. Une décision jugée tout simplement « inacceptable » par la France.

Et en premier pour la secrétaire d’État auprès du ministre de l’Économie, Agnès Pannier-Runacher. En effet, elle vient de déclarer cette la décision de l’entreprise française Sanofi de servir les États-Unis en premier, «inacceptable».

La secrétaire d’État a ainsi déclaré le 14 mai à Sud Radio :

 «Pour nous, ce serait inacceptable qu’il y ait un accès privilégié de tel ou tel pays sous un prétexte qui serait un prétexte pécunier.»

Et Agnès Pannier-Runacher ne s’est pas arrêtée là. Elle a indiqué avoir «immédiatement contacté» le groupe Sanofi après les propos de son directeur général.

Elle ajoute ainsi :

«Le patron de Sanofi France m’a confirmé que le vaccin serait accessible à tous les pays et évidemment (…) aux Français, d’autant qu’il a des capacités de production en France.»

Cette polémique fait suite à la déclaration du directeur général du laboratoire le 13 mai. Paul Hudson, directeur de la firme française Sanofi, avait déclaré à l’agence Bloomberg que le groupe Sanofi servirait les États-Unis en premier s’il trouvait un vaccin.

Pour le groupe Sanofi, les États-Unis doivent être servis en premier

Interrogé sur les raisons d’une telle décision, Paul Hudson avait répondu que les États-Unis «partagent le risque» des recherches menées.

Il avait ainsi annoncé :

« Ils obtiendront les vaccins en premier», car «ils ont investi pour essayer de protéger leur population.»

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