Selon The Observer, l’édition dominicale du Guardian, Trump aurait fait appel à la société israélienne, Black Cube, spécialisée dans l’espionnage afin de discréditer l’accord sur le nucléaire iranien.
Cet accord a été conclu en juillet 2015 à Vienne entre Téhéran et le Groupe 5+1 (Chine, États-Unis, France, Grande-Bretagne, Russie et Allemagne ).
Black Cube aurait notamment fait appel à deux femmes qui ont approché Rhodes et Kahl, ainsi que leur entourage et leurs familles, en se faisant passer pour des journalistes. Tout ceci dans le but de trouver des éléments qui pourraient nuire à deux diplomates américains engagés dans ces négociations.
«Un plan d’attaque initial a été fourni aux enquêteurs par des représentants de Trump»
écrit le journal britannique.
Black Cube affirme dans un communiqué :
n’avoir jamais été en relation avec l’administration Trump ou avec n’importe qui proche de cette administration.
La Maison Blanche, quant à elle, se refuse à tout commentaire.
Le Président américain n’a de cesse de dénoncer cet accord, qui est à ses yeux,«le pire accord jamais signé par les États-Unis»
Le 12 mai prochain, Donald Trump doit se prononcer sur la sortie ou non des Etats-Unis de l’accord de Vienne, signé par son prédécesseur Barack Obama.