Israël admet l’assassinat de Haniyeh et menace les combattants du Yémen

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Le régime israélien a publiquement admis avoir assassiné Ismail Haniyeh, ancien dirigeant politique du mouvement palestinien de résistance Hamas, et a menacé de mener des actions similaires contre les combattants yéménites impliqués dans de récentes frappes anti-israéliennes.

Le ministre israélien des Affaires militaires, Yisrael Katz, a fait des déclarations lundi, affirmant que le régime intensifierait ses agressions contre le Yémen, y compris des assassinats ciblés.

« Comme nous l’avons fait avec [Ismail] Haniyeh, [Yahya] Sinwar et [Sayyed Hassan] Nasrallah à Téhéran, Gaza et au Liban », a déclaré Yisrael Katz, faisant référence aux assassinats de l’ancien chef du Bureau politique du Hamas, de son successeur et de l’ancien secrétaire général du Hezbollah. Il a également menacé qu’Israël « endommagerait les infrastructures stratégiques et décapiterait les dirigeants » de tout groupe qui s’opposerait à lui.

Ismail Haniyeh a été assassiné par le régime israélien en juillet à Téhéran, où il s’était rendu en tant qu’invité officiel pour l’investiture du président iranien Masoud Pezeshkian. En octobre, Sinwar a également été tué lors d’une frappe israélienne sur Gaza. En septembre, le régime a assassiné Sayyed Hassan Nasrallah à Beyrouth.

Yisrael Katz a étendu ses menaces au Yémen, désignant la capitale Sanaa et la ville portuaire occidentale d’al-Hudaydah comme cibles potentielles. Les Ansarullah yéménites ont mené de nombreuses frappes contre le régime à Tel-Aviv ces derniers mois en soutien aux Palestiniens de Gaza. Pendant ce temps, la guerre génocidaire soutenue par les États-Unis à Gaza a déjà fait plus de 45 200 morts parmi les Palestiniens, principalement des femmes et des enfants.

Malgré ces assassinats de haut niveau, les groupes de résistance ont juré de rester résilients. Les mouvements à travers la région, notamment le Hamas, le Hezbollah et leurs alliés yéménites, ont promis de reconstruire et d’intensifier leurs opérations, affirmant qu’ils ne seraient pas affectés par les mesures hostiles, y compris les assassinats de leurs dirigeants.

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