Au lendemain du soutien du président américain Joe Biden « à un cessez-le-feu » entre Israël et le Hamas, la pression diplomatique va tenter de s’intensifier, mardi, notamment avec une nouvelle réunion du Conseil de sécurité de l’ONU. Pendant ce temps, les raids israéliens se poursuivent sur la bande de Gaza.
Le président américain Joe Biden accusé par son camp de manque de fermeté face à Israël, a exprimé, lundi 17 mai, son « soutien » à un « cessez-le-feu », face à l’escalade de violences lors d’un nouvel entretien téléphonique avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, précise France 24.
« Le président a exprimé son soutien à un cessez-le feu », a indiqué la Maison-Blanche dans un compte-rendu à la tonalité très prudente, au moment où nombre de voix s’élèvent dans le camp démocrate pour que Joe Biden réclame explicitement un cessez-le-feu immédiat entre Israël et le Hamas dans la bande de Gaza.
Lundi soir, dans un nouvel échange avec Benjamin Netanyahu, le président Joe Biden a affirmé qu’il était favorable à un cessez-le-feu, sans demander cependant la fin des hostilités. C’est la première fois que la Maison Blanche emploie ce terme. Réticents depuis des jours à s’impliquer, les Etats-Unis ont bloqué lundi, pour la troisième fois, un appel du Conseil de sécurité des Nations unies (ONU) « à cesser les violences ». Netanyahu a répondu à Joe Biden qu’il souhaitait achever tous les objectifs d’Israël dans cette opération.