Israël s’opposera à toute vente par les États-Unis d’avions de combat F-35 au Qatar, a déclaré dimanche le ministre israélien du renseignement, invoquant la nécessité de maintenir la supériorité militaire israélienne dans la région, rapporte Reuters.
Le ministre du renseignement, Eli Cohen, a fait ces commentaires sur la radio de l’armée israélienne lorsqu’il a été interrogé sur un rapport de Reuters selon lequel le Qatar avait soumis une demande officielle à Washington pour acheter des avions de combat furtifs F-35.
Interrogé pour savoir si Israël s’opposerait à une telle vente, Cohen a répondu: «La réponse est oui. Notre sécurité et notre supériorité militaire dans la région sont les choses les plus importantes pour nous. Notre région ne s’est toujours pas transformée en Suisse. »
La demande du Qatar fait suite à un accord d’août entre les États-Unis et les Émirats arabes unis dans lequel Washington a accepté d’envisager de donner à l’État du Golfe l’autorisation d’acheter des F-35 dans le cadre d’un accord négocié par les États-Unis appelé l’Accord d’Abraham pour normaliser les relations diplomatiques avec Israël.
Commande du Qatar
Le Qatar a soumis une demande officielle aux États-Unis pour acheter des avions de combat furtifs F-35, ont déclaré trois personnes proches de la situation, dans le cadre d’un accord qui, s’il était poursuivi, pourrait mettre les États-Unis à rude épreuve. Liens avec l’Arabie saoudite et Israël.
La demande de Lockheed Martin Co. a été soumise par l’État du golfe Persique ces dernières semaines, ont déclaré les gens.
Un États-Unis Le porte-parole du Département d’État a déclaré: « Par principe, les États-Unis ne confirment ni ne commentent les ventes ou les transferts de défense proposés tant qu’ils ne sont pas officiellement notifiés au Congrès. »
L’ambassade du Qatar à Washington, D.C., n’a pas immédiatement répondu à une demande de commentaire.
La demande fait suite à un accord d’août entre les États-Unis et les Émirats arabes unis (EAU) dans lesquels Washington a accepté d’envisager de donner à l’État du Golfe l’autorisation d’acheter des F-35 dans le cadre d’un accord parallèle à un accord négocié par les États-Unis appelé l’Accord d’Abraham pour normaliser les relations diplomatiques avec Israël.