La première journée de la Conférence internationale sur la promotion de la participation politique de la femme a été marquée par l’intervention de Mourad Wahba, Directeur du Bureau régional pour les Etats arabes du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) qui a affirmé :
L’Algérie est le premier pays arabe à dépasser le seuil de 30% de la représentation féminine dans les Assemblées.
L’Egyptien explique que ce taux de 30% de la participation féminine dans les assemblées élues algériennes est « considéré comme une participation effective de la femme dans la prise de décision ».
[Je salue] l’expérience algérienne en matière de soutien à la lutte de la femme, par le renforcement de sa participation effective à la vie publique, notamment dans le processus politique en tant qu’électrice et élue.
Cependant, certaines sources expliquent que ces chiffres sont à prendre avec des pincettes car la participation des Algériennes en politique n’est pas aussi forte :
Cette évolution est juste formelle, imposée par la loi électorale qui pousse les partis à faire du bourrage et intégrer des femmes dans les listes.
Toutefois cela n’enlève en rien au fait que l’Algérie tend à consolider la participation féminine dans la politique « à travers l’application du système des quotas consacrés aux femmes sur les listes électorales ».