Le conflit entre la Turquie et Les Etats-unis ne s’améliore pas.
Au cœur de la crise, il y a un homme, Andrew Brunston. Ce pasteur américain est accusé de terrorisme et d’espionnage par la Turquie, où il était emprisonné depuis octobre 2016.
Depuis son arrestation, Washington n’a de cesse d’exiger sa libération.
Seulement, le bras de fer s’est durci entre les deux pays. Donald Trump a annoncé le doublement des taxes douanières sur l’acier et l’aluminium turcs.
L’iran est intervenu dans le conflit.
Mohammad Javad Zarif, le ministre iranien des Affaires étrangères a déclaré :
La jubilation éprouvée (par le président américain Donald Trump) en imposant des difficultés économiques à la Turquie, son allié de l’OTAN, est honteuse. Les Etats-Unis doivent apprendre à maîtriser leur addiction aux sanctions et à l’intimidation ou le monde entier se réunira et, au-delà des condamnations verbales, les y forcera.
Suite à ces tensions, la livre turque a connu une chute historique.
Recep Tayyip Erdogan a déclaré :
Nous ne voulons pas être partie de jeux perdant-perdant. Déplacer une dispute politique et judiciaire sur le terrain économique nuit aux deux pays
L’Iran a également subi une chute vertigineuse de sa monnaie cette année dû au rétablissement des sanctions américaines sur Téhéran