Le président colombien, Gustavo Petro, a annoncé le 1er mai qu’il romprait les relations diplomatiques avec l’état qu’il qualifie de sioniste dès le jour suivant, tout en qualifiant Netanyahou de génocidaire.
Déjà en octobre, Gustavo Petro avait dénoncé le langage du ministre de la Défense israélien, qu’il comparait à celui des Nazis envers les Juifs, spécifiquement en référence au peuple de Gaza.
En février, il avait utilisé le terme « génocide« . Cela s’inscrit dans la lignée de la position du président brésilien Luiz Inacio Lula Da Silva, qui avait comparé la guerre contre Gaza à l’extermination du peuple juif par Hitler. Petro avait souligné que cette guerre rappelait l’Holocauste, même si les grandes puissances mondiales étaient réticentes à le reconnaître.
En plus de cela, Gustavo Petro avait suspendu l’achat d’armements provenant d’Israël, qui était l’un des principaux fournisseurs pour les forces de sécurité colombiennes.