La guerre avec la Grèce « n’est qu'une question de temps » déclare un haut responsable turc

Le chef du parti du Mouvement national turc, Devlet Bahçeli, a déclaré que la guerre avec la Grèce n’était «qu’une question de temps», a rapporté vendredi le New Khaleej.

«Il est inconcevable de tourner le dos à nos intérêts historiques en Méditerranée et en mer Égée», a annoncé Bahçeli dans un communiqué publié par le site d’information arabe.

«Il semble que l’appétit et le désir de la Grèce d’être jetés à la mer se soient de nouveau gonflés», soulignant que la guerre en Méditerranée et en mer Égée n’est «qu’une question de temps».

Il a ajouté: «L’objectif de la Grèce est de revenir occuper nos terres d’où nous les avons chassées il y a 98 ans. Nous sommes confrontés à un nouveau plan d’invasion. »

Le politicien turc, qui est un allié du parti au pouvoir turc, a poursuivi: « Désormais, l’attitude et le comportement de la Grèce seront ce qui déterminera les tensions croissantes qui provoqueront des saignements ou une confrontation abominable. »

La Turquie et la Grèce sont en désaccord sur la démarcation des frontières maritimes en Méditerranée et le droit d’y explorer les ressources en hydrocarbures.

Jeudi, le chef de l’OTAN, Jens Stoltenberg, a annoncé que la Grèce était d’accord pour entamer des pourparlers avec la Turquie pour désamorcer les tensions, mais la Grèce a nié cela.

Répondant au démenti de la Grèce, le ministre turc des Affaires étrangères, Mevlut Cavusoglu, a été rapporté vendredi par l’agence Anadolu:

« Ils [Athènes] ont d’abord accepté [les discussions] puis ont dit qu’ils ne l’avaient pas fait. C’est en fait la Grèce qui ment et non le secrétaire général. La Grèce a montré une fois de plus qu’elle n’était pas favorable au dialogue. »

Plus tard, Stoltenberg a annoncé le début des négociations entre les deux pays.

« Nous pensons qu’il est nécessaire d’avoir des discussions techniques sur la manière de développer des mécanismes améliorés de déconfliction », a rapporté Stoltenberg par l’agence Anadolu lors d’une conférence de presse après la réunion des ambassadeurs de l’OTAN.

« Aucun accord n’a encore été trouvé, mais les pourparlers ont commencé », a confirmé Stoltenberg.

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