Le New York Times a fait savoir hier lundi 21 décembre, que selon des responsables américains proche de ce dossier, la Tunisie et le Sultanat d’Oman pourraient être les prochains pays qui normaliseront avec Israël. « Des responsables en lien avec les accords d’Abraham ont estimé que la Tunisie et le Sultanat d’Oman seront les prochains à rejoindre ces traités », a-t-on écrit.
La position de la Tunisie a ébranlé les spéculations selon lesquelles ce serait le prochain pays arabe à normaliser ses relations avec Israël à la demande de l’administration du président américain Donald Trump.
La Tunisie affermit sa position
Interrogé à propos de la normalisation des relations entre le Maroc et Israël, Mechichi avait estimé que chaque pays est libre de ses choix, mais que ce n’est pas celui de la Tunisie. « Je n’ai pas eu d’écho de pressions de la part de l’administration Trump pour suivre la voie du Maroc et des Émirats », avait-t-il encore expliqué.
La Tunisie n’est pas intéressée par l’établissement de relations diplomatiques avec Israël et sa position ne sera affectée par aucun changement international, a déclaré mardi le ministère des Affaires étrangères.
Le Maroc a rejoint cette semaine la liste des pays arabes qui ont normalisé leurs relations avec Israël cette année, et des envoyés israéliens sont arrivés au Maroc mardi pour rencontrer son roi.
« Alors que la Tunisie respecte les positions souveraines des autres pays, elle affirme que sa position est fondée sur des principes et que les changements sur la scène internationale ne l’affecteront jamais », a déclaré un communiqué du ministère des Affaires étrangères.
Le Maroc a suivi les Emirats Arabes Unis, Bahreïn et le Soudan dans leur évolution vers des relations normales avec Israël. Les Palestiniens ont censuré les accords négociés par les États-Unis, voyant une trahison d’une demande de longue date qu’Israël réponde d’abord à leur demande d’État.