La Turquie aurait finalement mis sa menace à exécution, elle aurait commencé, ce lundi 11 novembre, à expulser les onze djihadistes «d’origine française» qui croupissaient dans ses geôles.
Les démarches concernant 11 combattants étrangers d’origine française sont en cours.
Ankara aurait donc mis sa menace à exécution, en expulsant les membres étrangers du groupe Daesh qu’elle détient, des ressortissants américains, danois, allemands et maintenant français ont été déportés de Turquie.
La chaîne de télévision publique TRT Haber rapporte qu’ils ne sont que le prélude de quelques 2 500 combattants islamistes, dont une majorité sera dirigée vers les pays de l’Union européenne.
Le ministre turc de l’Intérieur avait annoncé :
Pas besoin de courir dans tous les sens : nous allons vous renvoyer les membres de Daesh. Ils sont à vous, faites-en ce que vous voudrez.
Cela faisait déjà un petit temps qu’Erdogan parle du refus de ses alliés européens, dont la France, de prendre en charge leurs ressortissants partis se battre en zone irako-syrienne.
Suite aux critiques de ces mêmes allies sur son opération militaire a la frontière Syrienne, il n’aurait pas hésité à sauter le pas.
La ministre des Armées, Florence Parly, a déclaré, lundi matin
n’avoir pas connaissance, pour le moment, d’un retour précis de terroriste de la part de la Turquie.
Elle a ensuite rappelé l’existence d’un «protocole de rapatriement» avec la Turquie,
Parce que nous ne voulons pas être confrontés à des retours sauvages de terroristes.
La France n’est absolument pas prête à accueillir ces nouveaux arrivants, que ce soit du point de vue sociétal, judiciaire ou politique.
Mais selon d’autres sources, le rapatriement de ces djihadistes serait une compréhension maladroite de la déclaration du ministre turc de intérieur.