L’Algérie a soumis un rapport aux Nations Unies qui comprend le nombre de mines terrestres victimes de la colonisation française, qui s’élève à environ neuf millions et a causé la mort d’environ 7 300 Algériens.
Selon l’agence de presse officielle algérienne, l’Algérie a remis son rapport annuel pour l’année 2019 aux Nations Unies. Le rapport décrit avec précision les efforts déployés il y a des décennies, dans le domaine du déminage ou de la sensibilisation aux dangers de ces mines, qui ont fait 4 830 victimes algériennes pendant la révolution et 2 470 victimes après l’indépendance, et causé un taux d’incapacité d’au moins 20% cent parmi les personnes touchées, rapporte le Memo.
Le rapport indique que le plus grand nombre de victimes de mines antipersonnel a été enregistré dans les principales zones frontalières depuis 1956, dans les États d’El-Tarif, Souk Ahras, Guelma, Tebessa, Tlemcen, Naama et Béchar.
Selon le rapport, le nombre total de mines françaises en Algérie depuis 1956 s’élevait à environ huit millions et 800 000 mines antipersonnel, ce qui nécessitait le déminage de 62 000 hectares de terres algériennes, tandis que le nombre de victimes atteignait 7 300.
Le document précisait qu’entre le 27 novembre 2004 et le 1er décembre 2016, l’Algérie s’est lancée dans le déminage des principales régions frontalières affectées par le passage des lignes «Shal et Maurice». Cela a permis la destruction de 1 035 729 mines (avec un taux mensuel de plus de 1 750 mines), le déminage de 12 418 194 hectares de terres et le lancement de campagnes de reboisement dans les terres défrichées.
Le rapport souligne également le rôle des autorités dans la fourniture de soins sociaux et de santé aux victimes survivantes. Il a également souligné la continuité de la procédure judiciaire d’indemnisation des victimes vivantes des mines terrestres, publiée en janvier 1974.
