L’Allemagne a été contrainte de s’excuser après avoir effacé Israël d’une carte publiée dans le cadre d’un rapport militaire.
Le chef du service de contre-espionnage militaire, connu sous son acronyme allemand MAD, a été obligé de s’excuser. D’ailleurs, il affirme que le projet initial de son rapport annuel 2019 affichait Israël et les territoires palestiniens occupés. Mais de la même couleur que la Jordanie voisine.
Le chef du service de contre-espionnage n’a pas tardé à s’excuser
Ainsi, le porte-parole du MAD, Peter Weier, a expliqué:
«Dans la première version du « rapport MAD », une erreur a été commise sur la carte « Zones opérationnelles de la Bundeswehr avec la participation du MAD ». Lors de la modification graphique de la zone d’opération de la Jordanie, Israël a également été accidentellement coloré et couvert. »
L’omission d’Israël sur la carte qui comprenait le Moyen-Orient, a été rendue publique après qu’un utilisateur de Twitter nommé Klemens Köhler a écrit:
« Dans le premier rapport public de MAD, Israël manque sur la carte. »
Le ministère allemand de la Défense a répondu en affirmant que l’erreur était le produit d’un problème de « logiciel ». D’ailleurs, il a répondu à l’internaute:
« Bonjour M. Köhler, c’est effectivement une erreur. Nous allons enquêter et vous remercier pour la remarque. »
Aujourd’hui, l’enquête a conclu que l’erreur avait été causée par «un manque de diligence et un contrôle qualité insuffisant». Plutôt que par une action délibérée ou une intention politique, a déclaré MAD. Ce dernier en a profité pour s’excuser.
Im ersten öffentlichen Bericht des #MAD fehlt Israel auf einer Karte. @bundeswehrInfo @AugenGeradeaus @AuswaertigesAmt pic.twitter.com/3NOCkaZ23w
— Klemens Köhler (@WarumDresden) May 6, 2020
«J’ai échangé intensivement des points de vue sur cette erreur lors d’une conversation avec les employés responsables.», a écrit le Dr Christof Gramm, président du service de contre-espionnage militaire.
«Je regrette profondément cet incident et je m’excuse expressément. Cela n’aurait pas dû arriver au service militaire de contre-espionnage qui lutte contre l’antisémitisme et l’extrémisme. Nous améliorerons notre gestion de la qualité des publications.»