L’ancienne ministre de la Santé Agnès Buzyn a confirmé mardi sa nomination à l’Organisation mondiale de la santé (OMS), à Genève, où elle sera chargée du suivi des questions multilatérales. « Je vous confirme » avoir rejoint le 4 janvier le cabinet du directeur général de l’OMS Tedros Adhanom Ghebreyesus », a-t-elle déclaré à l’AFP, confirmant une information de l’Opinion

Selon L’Opinion, elle jouera un rôle d’ambassadeur de l’OMS auprès du G7, de l’ONU et de la fondation Bill Gates, l’un des principaux financiers privés en matière de santé mondiale. 

Agnès Buzyn avait quitté le gouvernement d’Edouard Philippe en février 2020, au tout début de la crise du coronavirus, laissant sa place à Olivier Véran pour se consacrer aux élections municipales à Paris, en remplacement de Benjamin Griveaux. Une campagne difficile à l’issue de laquelle, largement battue, elle avait quitté l’arène politique. 

Selon Europe 1, elle a adressé une lettre à ses soutiens parisiens pour expliquer qu’elle quittait son mandat de conseillère du 17e arrondissement de Paris, ce dernier étant selon elle incompatible avec sa nouvelle mission. « Ma route s’éloigne pour quelque temps de Paris puisque je pars travailler auprès du DG de l’OMS et mon statut actuel au sein d’une agence onusienne ne me permet plus d’être une élue », a-t-elle écrit. 

En retrait depuis son échec électoral, celle qui a remis pendant plusieurs semaines sa blouse de médecin à l’hôpital Percy à Clamart ne s’est exprimée publiquement qu’à trois reprises : dans les colonnes du Figaro en mai pour dénoncer « un emballement médiatique d’une violence inouïe, des propos complotistes, antisémites, sur les réseaux sociaux ». Puis en juin et en septembre devant l’Assemblée nationale et le Sénat pour assurer notamment avoir alerté l’Élysée et Matignon « autour du 11 janvier » et avoir « pressenti » dès le 22 janvier la potentielle gravité de l’épidémie, précise Le Figaro.

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