Les autorités saoudiennes ont bloqué l’accès aux sites web de l’agence officielle Anadolu et de l’édition arabe de la chaîne publique turque TRT News.
Le Royaume mène depuis longtemps une campagne de diffamation contre la presse turque, notamment l’agence Anadolu.
Les militants des médias sociaux ont déclaré que sa dernière décision était une violation de la liberté de la presse et d’expression qui s’est encore accrue sous le règne du prince héritier Mohammed bin Salman. « L’interdiction est la dernière décision mal prise par l’Arabie saoudite, qui continue de violer les droits de l’homme et la liberté d’expression. », rapporte le Daily Sabah.
Les associations de presse internationales ont condamné la décision et déclaré que les violations contre les journalistes et les organisations de presse ne devraient pas être utilisées comme un outil de pression politique.
Si les crimes commis par l’Arabie saoudite contre la presse et les journalistes sont assez graves, le plus brutal a été le meurtre de Jamal Khashoggi, précise Memo.
Khashoggi, chroniqueur au Washington Post, a été tué et démembré par un groupe d’agents saoudiens peu de temps après son entrée au consulat saoudien à Istanbul le 2 octobre 2018.
Riyad a offert divers récits contradictoires pour expliquer sa disparition avant de reconnaître qu’il avait été assassiné dans le bâtiment diplomatique. Le corps de Khashoggi n’a jamais été retrouvé.