Dimanche soir, l’armée libanaise a accusé Israël d’avoir violé les eaux territoriales du pays à deux reprises sur une période de 24 heures.
Dans un communiqué publié par l’Agence nationale de presse du Liban, l’armée a déclaré: «Le 26/12/2020 et à 18 h 38, une canonnière ennemie israélienne a violé les eaux territoriales libanaises au large de Ras al-Naqoura, à environ 200 mètres, pendant deux minutes et lâché deux bombes légères. »
Dans sa déclaration, l’armée libanaise a ajouté: «Le 27/12/2020, entre 4 h 37 et 8 h 36, un bateau similaire a violé les eaux territoriales libanaises au large de Ras al-Naqoura sur une distance maximale d’environ 335 mètres et pendant une période de quatre minutes. »
L’armée a confirmé que les violations faisaient l’objet d’un suivi en coordination avec la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL).
Au début de ce mois, il a été annoncé que la série de pourparlers qui avait été programmée entre le Liban et Israël serait reportée jusqu’à nouvel ordre.
Le premier cycle de négociations a débuté le 14 octobre, après des années de médiation par Washington, et le deuxième cycle s’est tenu les 28 et 29 du même mois.
Les observateurs ont déclaré que «les négociations sont difficiles et qu’il y a une insistance israélienne et un parti pris américain pour empêcher les droits du Liban», soulignant que «la pression américaine est actuellement exercée pour forcer le Liban à accepter l’approche d’Israël».
Quelques jours plus tôt, le ministre israélien de l’Énergie, Yuval Steinitz, a déclaré dans une interview à la radio de l’armée israélienne qu’il n’y avait pas eu de percée après quatre séries de pourparlers et que les positions présentées par le Liban jusqu’à présent constituaient une «provocation».
Les négociations portent principalement sur une zone maritime s’étendant sur environ 860 km, sur la base d’une carte envoyée en 2011 aux Nations Unies.
