Le conflit en Syrie est devenu un enjeu majeur pour les politiques dans les pays occidentaux. Tout n’est qu’une affaire de pouvoirs car selon les volontés du peuple, le gouvernement décidera d’aller en guerre ou non.
Prenons le cas des Etats-Unis. Il y a quelques jours, la correspondante de Canal+ présente à la Maison Blanche nous donnait la position du Congrès sur une éventuelle intervention en Syrie. Le président Barack Obama est sous la menace d’une destitution en cas de déploiement des forces armées américaines.
En Irak la situation était la même, voire encore moins dramatique. Le facteur important qui avait orienté la décision était la présence de ressources naturelles dans le pays attaqué. Même si c’est une évidence pour tout le monde, là on en a la preuve : les USA ne se déploient jamais au nom de ce qu’ils dénoncent (la liberté des peuples) mais bel et bien pour leurs propres intérêts.
Entrer en guerre en Syrie n’apportera aucun bénéfice au peuple américain mais seulement à l’Etat d’Israël qui pourra asseoir encore un peu plus sa domination dans la région. Suite à l’opinion public et au vote des parlements respectifs, les USA et le Royaume-Uni font marche arrière.