Un réfugié syrien a été tué plus tôt dans la journée par la police des frontières grecque à la suite du changement de politique de la Turquie qui a ouvert ses frontières à l’Europe. Il s’agit du premier décès de réfugié signalé dans cette dernière phase de la crise.
Mohamed Al-Arab rêvait d’un avenir meilleur en Europe, loin de son pays ravagé par la guerre. Comme tous les migrants, le jeune Syrien de 22 ans savait qu’il risquait de mourir dans un naufrage en tentant de rejoindre Lesbos illégalement. Il était pourtant loin de s’imaginer qu’il allait se faire tirer dessus par des gardes-frontières, rapporte TV5 Monde.
Ahmad Abu Emad is a Syrian refugee got killed this morning by the Greek boarder police while he was trying to cross to Europe from Turkey.
All armies are killing the Syrian people around the world… pic.twitter.com/RGPTsqZGIU— Asaad Hanna (@AsaadHannaa) March 2, 2020
Mohamed a été blessé à la gorge par la police grecque et est décédé des suites de ses blessures. Il faisait partie des centaines de milliers de réfugiés qui tentaient de traverser la frontière dans l’espoir de commencer une nouvelle vie en Europe. Son corps a été renvoyé en Turquie.
La Grèce a bloqué près de 10 000 migrants essayant d’entrer en provenance de Turquie au cours des dernières 24 heures, a indiqué dimanche une source gouvernementale.
