En août 2018, les Houthis avaient appelé le Maroc et le Pakistan à se retirer de la coalition au Yémen conduite par les Emirats et l’Arabie Saoudite, selon des sources de presse yéménite.
Il est à noter que le Maroc n’avait toutefois plus participé aux frappes depuis 2016, lorsque le royaume avait perdu le pilote Lieutenant Bahti dont l’avion avait été abattu par les Houthis. Le royaume marocain avait néanmoins maintenu son contingent sur place, à savoir une escadrille de F-16 avec leurs pilotes et mécanos, ainsi que 200 militaires pour 6 avions au maximum.

Début février, plusieurs médias marocains affirment que le Maroc a décidé d’interrompre sa participation militaire dans le conflit qui oppose le Yémen à ses pays voisins.
Une nouvelle accueillie avec beaucoup de joie côté yéménite. Le Premier ministre de l’administration rebelle houthie, Abdel Aziz ben Habtour a envoyé un télégramme pour remercier le Maroc de cette décision jugée «positive» , relate l’agence yéménite Saba.
Dans un autre message adressé au Premier ministre marocain, le responsable yéménite note :

“L’importance et l’impact positif de cette décision sur les relations entre le Yémen et le Maroc”, considérant qu’il s’agit là de la “preuve du caractère absurde que revêt cette agression”.

Le ministre marocain des Affaires étrangères n’a toutefois ni confirmé ni démenti le retrait marocain du conflit.

Le Yémen est en proie à une guerre civile depuis 2014 qui oppose le gouvernement issu de la révolution de 2012 aux rebelles Houthis.
En 2015, le conflit prend de l’ampleur suite à l’intervention de nombreux pays musulmans mené par l’Arabie saoudite en soutien au gouvernement en place.
Selon l’ONU, ce conflit est qualifié de « pire crise humanitaire du monde », avec un bilan de 10.000 morts depuis le début de la guerre

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