Les dirigeants de divers pays et organisations internationales ont salué la décision historique de la Cour pénale internationale (CPI) d’émettre des mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et l’ancien ministre de la Défense Yoav Gallant pour génocide dans la bande de Gaza, où près de 44 000 Palestiniens ont été tués en 13 mois.
Le haut diplomate de l’Union européenne a salué cette décision, affirmant que celle-ci n’est pas politique et qu’elle doit être respectée.
Dans une décision marquante, la CPI basée à La Haye a annoncé avoir émis des mandats d’arrêt contre Netanyahu et Gallant pour crimes de guerre qu’elle leur reproche d’avoir commis dans les territoires palestiniens, y compris Gaza.
« Ce n’est pas une décision politique… et la décision de la Cour doit être respectée et appliquée », a déclaré Josep Borrell lors d’une conférence de presse conjointe avec le ministre jordanien des Affaires étrangères, Ayman Safadi, à Amman jeudi.
Josep Borrell a souligné que la décision était « contraignante » et que toutes les parties de la Cour, « y compris tous les membres de l’Union européenne », doivent mettre en œuvre la décision.
La Cour a indiqué avoir trouvé des « motifs raisonnables » de croire que Benjamin Netanyahu et Yoav Gallant portent une responsabilité pénale pour « le crime de guerre de famine comme méthode de guerre et les crimes contre l’humanité de meurtre, de persécution et d’autres actes inhumains ».
Elle estime également que les deux dirigeants « portent une responsabilité pénale en tant que supérieurs civils pour le crime de guerre consistant à diriger intentionnellement une attaque contre la population civile ».
France, Belgique, Espagne et d’autres pays ont exprimé leur soutien à cette décision, tandis que des organisations comme Human Rights Watch l’ont qualifiée de pas important vers la justice dans le conflit israélo-palestinien.