Un vol israélien a atterri en Arabie saoudite pour la première fois hier matin, a rapporté le radiodiffuseur public israélien Kan.
Selon le Times of Israel, cela s’est produit un jour seulement après l’atterrissage du premier vol en provenance d’Arabie saoudite en Israël.
L’Arabie saoudite et Israël n’ont pas de relations officielles, mais ils ont échangé des visites secrètes et tenu des pourparlers.Bien qu’il n’y ait pas de vols commerciaux entre les deux pays, cela, selon les médias israéliens, reflète les progrès réalisés dans les relations entre les deux parties.
L’année dernière, les Émirats arabes unis, Bahreïn, le Soudan et le Maroc ont accepté de normaliser leurs relations avec Israël. Cela a conduit l’Arabie saoudite à ouvrir son espace aérien aux transporteurs israéliens en route vers les Émirats arabes unis et d’autres destinations. Cela a réduit les temps de vol d’Israël vers l’Inde d’environ deux heures.
Des relations en voie de normalisation…
L’ancien secrétaire d’État américain, Mike Pompeo, a révélé samedi que l’Arabie saoudite souhaitait que les États-Unis adoptent une position plus dure contre l’Iran afin de normaliser ses relations avec Israël.
« Je suis convaincu qu’il y aura beaucoup plus de pays qui rejoindront les accords d’Abraham et, un jour, le Royaume d’Arabie saoudite le fera également », a déclaré Pompeo dans une interview au Telegraph.
Il a ajouté: « Il y a quelques autres pièces du puzzle qu’ils doivent voir – ils ont besoin de voir un leadership américain fort, ils ont besoin de voir une Amérique dont ils savent qu’elle les soutiendra, plus particulièrement en ce qui concerne le défi présenté par l’Iran . »
Pompeo a déclaré : « En quelques semaines, l’administration Biden a fait voler des roquettes iraniennes sur Israël depuis la bande de Gaza et aujourd’hui, cette semaine à coup sûr, vous avez des missiles iraniens volant du Yémen vers l’Arabie saoudite.
« Ce ne sont pas les conditions qui engendrent la capacité des nations à prendre une décision aussi historique pour conclure un accord tel que les accords d’Abraham. »
Pompeo faisait partie de l’administration américaine qui a négocié les accords d’Abraham, qui ont vu quatre pays arabes normaliser leurs relations avec Israël : les Émirats arabes unis, Bahreïn, le Soudan et le Maroc.
À l’époque, le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal bin Farhan, avait déclaré que le Royaume restait ouvert à une normalisation complète des relations avec Israël à la condition d’un État palestinien et d’un plan de paix entre les Israéliens et les Palestiniens.
