Le président du Chili : le Premier ministre israélien est un « criminel de guerre »

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Le président chilien Gabriel Boric s'exprime lors de la cérémonie « Noël palestinien : De Bethléem au Chili, une lumière d'espoir » à Santiago, le 17 décembre 2024.

Le président chilien Gabriel Boric a qualifié le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu de « criminel de guerre » et a réitéré son appel à mettre fin au génocide à Gaza.

Lors d’un événement annuel de Noël organisé par la communauté palestinienne au Chili, Gabriel Boric a déclaré : « En cette période de l’année, alors que nous célébrons Noël, symbole d’espoir et d’humanité, nous devons penser au peuple palestinien qui souffre à Gaza. »

Gabriel Boric a souligné que les actions du gouvernement de Netanyahu à Gaza constituent des « crimes contre l’humanité » qui ne doivent pas être ignorés.

Il a ajouté avoir abordé la question des doubles standards dans l’application des droits de l’homme lors de sa participation au sommet du G20 à Rio de Janeiro, au Brésil, le mois dernier, déclarant : « Il est difficile de parler de droits de l’homme tout en fermant les yeux sur le génocide en cours à Gaza. Défendre l’humanité ne tolère pas les demi-mesures. »

Gabriel Boric a appelé la communauté internationale à prendre des mesures concrètes pour mettre fin à ce qu’il qualifie de « massacre » à Gaza, ajoutant que « Noël devrait être une occasion de réflexion et d’action pour la paix, non seulement à Gaza, mais aussi en Cisjordanie. »

Ce n’est pas la première fois que Gabriel Boric qualifie Netanyahu de criminel de guerre. En juin, il avait tenu les mêmes propos lors du Sommet pour la paix en Ukraine, en Suisse.

Le Chili a rejoint en septembre la plainte déposée par l’Afrique du Sud contre Israël devant la Cour internationale de justice (CIJ), où Israël est accusé de commettre un génocide à Gaza.

En mars, 620 avocats chiliens ont déposé une plainte auprès de la Cour pénale internationale (CPI) pour crimes de génocide, crimes de guerre et crimes contre l’humanité visant le Premier ministre israélien Netanyahu, son ancien ministre de la Défense Yoav Gallant et son chef d’état-major Herzi Halevi, demandant leur détention préventive.

Israël a tué plus de 45 000 Palestiniens à Gaza et en a blessé des centaines de milliers d’autres au cours des 15 derniers mois.

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