Le chef militaire du Soudan a rencontré le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et a accepté de travailler à la normalisation des relations, ce qui serait une étape historique pour le membre de la Ligue arabe qui n’a jamais officiellement reconnu l’État juif.
La rencontre surprise entre Netanyahu et Abdel Fattah al-Burhan, le chef du Conseil souverain du Soudan, est intervenue lundi à la fin d’une visite du dirigeant israélien en Ouganda qui faisait partie de sa dernière campagne pour tisser des liens en Afrique subsaharienne.
Reconnaître qu’Israël, un allié clé des États-Unis, pourrait aider la campagne du Soudan à demander à Washington de le retirer de sa liste de commanditaires d’État du terrorisme alors que le pays se dirige vers la démocratie après que le chef de longue date Omar al-Bashir a été évincé l’année dernière. Cette initiative pourrait également donner un coup de fouet à la réélection de Netanyahu, lui permettant de vanter une victoire diplomatique avant le vote du 2 mars.
Le secrétaire d’État américain Michael Pompeo a salué la réunion et «a remercié le général al-Burhan pour son leadership dans la normalisation des relations avec Israël». Le Soudan est dirigé par une administration civile et militaire conjointe jusqu’aux élections prévues pour 2022.
Le ministre de l’Information, Faisal Saleh, a déclaré que le gouvernement n’avait été ni informé ni consulté. Aucun gouvernement du Soudan à majorité musulmane depuis l’indépendance en 1956 n’a officiellement reconnu Israël, et la capitale, Khartoum, a été le théâtre d’un sommet de la Ligue arabe en 1967 qui a déclaré les fameux «trois non»: pas de paix, pas de reconnaissance et pas de négociations avec Israël.
Le Soudan, que Bashir a dirigé pendant trois décennies jusqu’à son renversement lors des manifestations de masse en avril, avait déjà commencé à modifier ses alliances au Moyen-Orient. Longtemps alliée de l’Iran et de l’Arabie saoudite, la nation nord-africaine en 2015 a considérablement réduit ses liens avec la République islamique pour soutenir la guerre saoudienne contre les rebelles yéménites, fournissant des milliers de soldats. Les responsables israéliens avaient précédemment identifié le Soudan, qui sous Bashir a épousé une forme de gouvernement islamiste, comme un conduit pour les armes iraniennes destinées aux ennemis d’Israël.
La décision israélienne fait partie d’une initiative plus large visant à normaliser les relations avec les États à majorité arabe et musulmane, y compris certains dans le golfe Persique, en les ajoutant à la Jordanie et au voisin soudanais, l’Égypte, avec lesquels Israël a déjà des liens.
Cela survient alors que Netanyahu se bat pour sa vie politique, poursuivi par des accusations de corruption et des échecs consécutifs à former un gouvernement après des élections consécutives l’année dernière.
Une vrai bonhomme !!!! Sobhan Allah . Cela démontre bien l’hypocrisie de toute la classe politique des pays européens qui soit disant nous donnent des rappels et des leçons concernant la (democratie). Voilà je suis démocrate certes , mais lorsque ce n’est plus en notre faveur, je détourne mon regard !!!!!!! Voilà l’hypocrisie pure et simple !!! Et si tu n’est pas d’accord avec cet argument , alors tu deviens terroriste , islamiste ……………………