Les deux plus grandes banques israéliennes ont déclaré dimanche qu’elles avaient conclu des accords avec la Banque nationale de Bahreïn (BNB) qui permettront à leurs clients d’effectuer des transactions financières et des opérations bancaires dans les deux pays.
Les protocoles d’accord (MoU) signés par la Banque Hapoalim et la Banque Leumi avec la BNB représentent une étape économique bilatérale clé après qu’Israël et Bahreïn ont accepté en septembre de normaliser leurs relations.
La Banque Leumi a déclaré que les prêteurs avaient accepté de coopérer sur une plate-forme bancaire commune pour permettre à leurs clients des deux pays d’effectuer des transactions dans des domaines tels que le commerce, la banque, la compensation et l’investissement, ainsi que le commerce des devises et des titres.
L’accord devrait faciliter la coopération entre les secteurs commerciaux régionaux, en mettant l’accent sur la technologie financière, la finance, les communications, les véhicules autonomes, les soins de santé et la haute technologie en général, a déclaré Leumi.
Les Bahreïnis s’opposent à la normalisation avec Israël
L’opposition persistante à Bahreïn à la normalisation des relations avec Israël a encore retardé les projets de normalisation complète des relations entre les deux pays, selon les médias.
Les responsables israéliens ont confirmé à Haaretz que l’opposition populaire à Bahreïn à un accord avec Israël a retardé la signature d’un accord de paix complet du type qu’Israël a signé avec les Émirats arabes unis le mois dernier.
Les Palestiniens soutiennent que la normalisation va à l’encontre d’une position historique panarabe selon laquelle seul un retrait israélien des territoires occupés et l’acceptation du statut d’État palestinien permettraient des relations normales avec les pays arabes.
L’opposition persistante à Bahreïn a fait qu’une délégation israélienne accompagnée du secrétaire américain au Trésor Steve Mnuchin qui a atterri à Manama dimanche n’a signé qu’une déclaration sur l’établissement de relations diplomatiques.
La déclaration comprenait l’intention de signer un accord de paix complet qui conduira à des accords de coopération dans les domaines de l’aviation, du commerce, de l’énergie, de la santé et de la science.
Un diplomate israélien a déclaré que les déclarations ne seront pas soumises aux Nations Unies car elles n’ont pas le même pouvoir juridique qu’un accord complet.
« Ce sera un traité de paix de facto à tous égards, et après sa signature, des relations diplomatiques complètes seront établies entre les États », a déclaré le diplomate à Haaretz.
