Pendant que le premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou fanfaronne à travers la planète, saluant les uns et menaçant les autres, son linge sale s’accumule dans l’attente d’être lavé sur la place publique.
Accusé d’avoir reçu des pots-de-vin d’hommes d’affaires fortunés tout comme d’avoir privilégié certaines presses en échange d’articles avantageux à l’égard de sa personne ou encore d’avoir acheté illégalement des sous-marins et navires de guerre à l’Allemagne, “Bibi” ne semble toutefois pas très angoissé à l’idée de devoir rendre des comptes.
C’est ce que lui reprochent quelques centaines d’israéliens, venus crier leur colère le 8 juillet dernier à Petah Tikva.
Ils dénoncent les lenteurs de la justice contre Netenyahou qui devrait déjà être traduit en justice si son statut de premier ministre n’avait plaidé en sa faveur.
Une partie des manifestants est descendue devant la maison d’Avichai Mandelblit, le procureur général et conseiller judiciaire du cabinet israélien, pendant que l’autre faisait le pied de grue devant le domicile du procureur de l’Etat sioniste non de loin de Tel-Aviv.
Les manifestants appellent la justice à poursuivre son enquête contre le premier ministre plutôt que de ralentir volontairement la cadence.
Le principal intéressé espère gagner du temps car la législation israélienne prévoit que tout membre d’un gouvernement contre lequel un acte d’accusation pour corruption est présenté doit démissionner.