L’Algérie, la Tunisie, le Maroc et le Qatar ont fermement condamné l’assaut donné mercredi à l’aube par les forces israéliennes contre la mosquée d’Al-Aqsa et l’agression des fidèles, appelant la communauté internationale à assumer sa responsabilité à l’égard du peuple palestinien.
Statement : Qatar condemns in the strongest terms the Israeli occupation forces storming of Al-Aqsa Mosque and attacking worshippers#MOFAQatar pic.twitter.com/hL2LyyUv6L
— Ministry of Foreign Affairs – Qatar (@MofaQatar_EN) April 5, 2023
Le Royaume du Maroc condamne vivement l’incursion des forces israéliennes dans la Mosquée Al Aqsa ainsi que l’agression et la terreur des fidèles en plein mois sacré de Ramadan. pic.twitter.com/WN0KTqQl8i
— Maroc Diplomatie ?? (@MarocDiplomatie) April 5, 2023
«L’Algérie condamne dans les termes les plus fermes la prise d’assaut de la Mosquée Al-Aqsa par l’autorité d’occupation israélienne et les agressions contre les fidèles et les défenseurs de la mosquée. Ces pratiques criminelles barbares constituent une agression manifeste contre les lieux sacrés et une violation flagrante de toutes les lois et règles internationales», lit-on dans un autre communiqué.
«L’Algérie appelle la communauté internationale, notamment le Conseil de sécurité, à assumer ses responsabilités pour mettre fin à ces pratiques criminelles qui constituent une grave escalade et une provocation pour tous les musulmans, notamment en ce mois sacré», selon la même source qui ajoute que l’Algérie «réaffirme sa position constante en faveur de la cause palestinienne juste et du droit du peuple palestinien frère à l’établissement de son Etat indépendant avec El-Qods comme capitale».
Pour rappel, les forces israéliennes ont pénétré au sein de l’esplanade des mosquées où elles ont mené une descente musclée et violente dans la nuit du mercredi. Plus de 350 personnes ont été interpelées. Cette intervention violente, qui intervient en plein ramadan, a été fortement condamnée par les pays arabes, dont l’Egypte et la Jordanie.
La tension s’est exacerbée après l’arrivée du nouveau gouvernement, dont quelques ministres ont multiplié les actes de provocation dans les lieux saints.
