Rejeté avec virulence par les dirigeants palestiniens, «l’accord du siècle» de Donald Trump a été accueilli et soutenu par la majorité des pays arabes de la région.
Les principaux États arabes ont annoncé leur soutien à l’accord du président américain Donald Trump pour le siècle, tandis que la Turquie l’a décrit comme «un plan d’annexion visant à usurper les terres palestiniennes et à tuer la solution à deux États».
Les médias nationaux des Emirats Arabes Unis ont rapporté que le pays avait soutenu l’accord et l’ont décrit comme une occasion de parvenir à la paix entre Israël et les Palestiniens.
«La seule façon de garantir une solution durable est de parvenir à un accord entre toutes les parties concernées», notant que «le plan annoncé aujourd’hui offre un point de départ important pour un retour aux négociations dans un cadre international dirigé par les États-Unis».
Du côté de Riyad en Arabie saoudite, le royaume a salué «les efforts du président Trump» afin de résoudre le conflit et «apprécie» cette initiative qui est saluée dans un communiqué.
Pendant ce temps, le ministère égyptien des Affaires étrangères a commenté l’accord dans un communiqué publié sur Facebook selon lequel Le Caire « apprécie les efforts continus déployés par l’administration américaine pour parvenir à un règlement global et juste de la question palestinienne ».
Il a exhorté les Israéliens et les Palestiniens à rechercher une solution «qui satisfasse les aspirations des deux peuples à parvenir à une paix globale et juste». Commentant l’accord, le ministre jordanien des Affaires étrangères Ayman Safadi a déclaré dans un communiqué que son pays «soutenait chaque un véritable effort visant à instaurer une paix juste et globale que les gens accepteront. »
La Turquie fait front et soutient la Palestine
Anadolu a rapporté que le ministère turc des Affaires étrangères a déclaré: « Il s’agit d’un plan d’annexion visant à usurper les terres palestiniennes et à tuer la solution à deux Etats », soulignant que le peuple palestinien et les terres ne peuvent pas être achetés.
Le ministère a souligné, selon Anadolu, que Jérusalem est une ligne rouge, ajoutant: «Nous serons toujours aux côtés du peuple frère de Palestine. Nous continuerons de travailler pour une Palestine indépendante sur les terres palestiniennes. »
Il convient de noter que des représentants des Émirats arabes unis, d’Oman et de Bahreïn ont assisté à l’annonce de l’accord par Trump.
Cependant, le roi d’Arabie saoudite Salman bin Abdul Aziz a souligné au président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas que la position de son royaume envers la cause palestinienne était « toujours inchangée ». Trump a révélé précédemment que le royaume est l’un des principaux contributeurs à la partie économique de l’accord. .
