Le conseiller en chef du Corps des g-Gardiens de la révolution iranien, le général de brigade Ali Balali, a affirmé mercredi que pas moins de 120 soldats américains avaient été tués lors des frappes aériennes lancées par les CGRI sur la base militaire d’Ain Al-Assad en Irak le mois dernier.
Le général Balali a déclaré que les États-Unis avaient commis une « grave erreur » en assassinant le défunt commandant de la force Quds, le général Qassem Soleimani, ajoutant que le prix à payer pour le viser serait d’expulser les forces américaines de la région, a rapporté l’IRNA.
Le 2 janvier, les États-Unis ont assassiné le général Soleimani dans une attaque de drone qui l’a pris pour cible peu après son arrivée dans la capitale irakienne, Bagdad.
Le 8 janvier, l’Iran a lancé une attaque au missile contre deux bases militaires en Irak, dont Ain Al-Assad, qui compte environ 1 500 soldats américains.
Les États-Unis soutiennent qu’aucune de ses troupes n’a été tuée dans l’attaque, mais plus de 100 ont subi des lésions cérébrales, rapporte le Middle East Monitor.
Assassinat du Général Soleimani
Qassem Soleimani, ce général de 62 ans, était le commandant militaire le plus éminent de Téhéran et l’architecte de son influence croissante au Moyen-Orient. Muhandis, quant à lui, était le commandant adjoint de l’organe-cadre des forces paramilitaires irakiennes de mobilisation populaire (PMF).
Les hostilités américano-iraniennes se sont intensifiées en Irak depuis la semaine dernière, lorsque des milices pro-iraniennes ont attaqué l’ambassade des États-Unis à Bagdad à la suite d’un raid aérien meurtrier américain contre la milice Kataib Hezbollah, fondée par Muhandis.
Un haut responsable de l’administration Trump a déclaré que Soleimani avait planifié des attaques imminentes contre le personnel américain à travers tout le Moyen-Orient.
Des personnalités du parti démocrate américain ont critiqué cette action et déclaré que l’ordre du président républicain était imprudent, qu’il n’avait fait qu’augmenter le risque de violence dans une région déjà très dangereuse.
Le corps de Soleimani sera transféré dans la province iranienne du sud-ouest du Khuzestan qui borde l’Irak, puis dimanche dans la ville sainte chiite de Mashhad au nord-est et de là à Téhéran, la capitale, et puis finalement, dans sa ville natale Kerman au sud-est pour l’enterrement.
Le commandant de la milice irakienne Hadi al-Amiri, un allié proche de l’Iran est le meilleur candidat pour succéder à Muhandis, il assistait d’ailleurs à la procession.