Invité de la matinale de Jean-Jacques Bourdin le mercredi 26 juin, Louis Aliot est revenu sur l’action des militantes musulmanes qui ont de nouveau bravé le règlement intérieur d’une piscine municipale de Grenoble pour se baigner en burkini le 23 juin.
Alors que la nouvelle opération coup de poing des militantes musulmanes à Grenoble a défrayé la chronique, le député (RN) de la deuxième circonscription des Pyrénées-Orientales et compagnon de Marine Le Pen a dénoncé ce qu’il qualifie de « provocation gratuite », appelant à prendre des mesures « draconiennes » pour mettre fin à l’influence des groupes islamistes en France.
Il y en France des écoles de pensée islamiste financées par l’étranger, installées dans nos quartiers, qui font la promotion d’un islam radical, et qui viennent tester les défenses immunitaires de la République française dans de nombreuses occasions
, a déclaré M. Aliot.
« Ces groupes islamistes sont quelquefois interdits dans d’autres pays – je pense aux Frères musulmans par exemple, qui sont même interdits dans des pays musulmans comme l’Égypte, les Émirats arabes unis. Chez nous, ils ont pignon sur rue. Ils influencent une partie de la jeunesse, et pas seulement de la jeunesse, et on en arrive à ces aberrations que l’on a pu observer à Grenoble où des dames en burkini viennent faire de la provocation gratuite », poursuit l’élu des Pyrénées.
Il faut intervenir de manière draconienne, il faut interdire ces écoles de pensée sur notre territoire. Il faut flécher les financements qui viennent de l’étranger pour y mettre fin et il faut mettre en garde les pays qui influencent ces réseaux islamistes sur nos territoires et arrêter d’entretenir avec eux un certain nombre de relations diplomatiques s’il le faut
, ajoute-t-il.
Pour le député, il serait d’ailleurs grand temps d’écouter des personnalités telles que Zohra Bitan, Jeannette Bougrab et « d’autres écrivains ou penseurs d’origine arabe et musulmane qui disent : ‘Attention, vous êtes en train de vous faire berner : il y a une volonté de subvertir une partie de la communauté musulmane française pour prendre pied et imposer des règles qui ne sont pas les nôtres ».
S’il y a des gens qui considèrent que le Coran est supérieur à la Constitution française, il faut qu’ils aillent vivre leur Coran ailleurs ! La République ne doit pas flancher, c’est à eux de s’adapter à nous et non l’inverse
, conclut Louis Aliot.