Il aura fallu attendre que le monde entier s’indigne du sort réservé aux Rohingyas pour que la France daigne enfin en parler.
C’est lors de sa première intervention à l’Assemblée générale des Nations Unies le 19 septembre dernier qu’Emmanuel Macron a abordé le cas de la minorité musulmane la plus persécutée au monde.
Et c’est sans détour que le Chef de l’Etat a annoncé que la France prendrait des initiatives face à ce qu’il a qualifié de « nettoyage ethnique » des Rohingyas.
« Les opérations militaires doivent cesser, l’accès humanitaire doit être assuré, et le droit rétabli », a-t-il lancé sans préambule devant un parterre de Chefs d’Etat. Emmanuel Macron plus déterminé que jamais à s’imposer comme un allié incontournable en matière de politique internationale n’a cependant donné aucun détail sur les initiatives que la France compte prendre pour mettre un terme au calvaire de la minorité musulmane.
S’agit-il alors de paroles en l’air ou le Chef de l’Etat compte réellement s’impliquer dans le dossier birman ?
Rappelons que plus de 400.000 Rohingyas ont déjà fui le pays pour aller se réfugier au Bangladesh qui a de plus en plus de mal à faire face à l’afflux de réfugiés.
