Un vent de colère et d’exaspération s’est abattu sur la communauté internationale à l’encontre du nouveau président américain, Donald Trump.
Après l’annonce foudroyante de la fermeture des frontières américaines à sept pays à majorité musulmane (la Syrie, l’Irak, l’Iran, la Libye, la Somalie, le Soudan et le Yémen), de nombreux chefs d’Etat ou maires ont manifesté leur désaccord face à cette politique ségrégationniste.
Sadiq Khan, le maire de la ville de Londres a exigé l’annulation de la visite d’Etat de Trump au Royaume-Uni. Interrogé par un journaliste de la chaine Sky News, il déclare: « Je suis très clair, cette interdiction est cruelle, cette interdiction est honteuse, alors que cette interdiction est en place, nous ne devrions pas déployer le tapis rouge pour le président Trump. Je ne pense pas qu’il devrait venir en visite d’Etat alors que l’interdiction est en place, je ne pourrais pas être plus clair. »
Selon lui, l’interdiction de bloquer les frontières américaines de manière discriminatoire pour les musulmans «viole les valeurs» sur lesquelles les États-Unis ont été bâtis.
Il a ajouté: « Je suis heureux que le Premier ministre (Theresa May) ait maintenant dit qu’elle et le gouvernement ne sont pas d’accord avec la politique du président Trump, qui affectera de nombreux citoyens britanniques qui ont la double nationalité, y compris les Londoniens nés dans les pays touchés par l’interdiction. »
