A Lille, invité à s’exprimer lors du Forum International de la cybersécurité, le ministre de l’Intérieur Manuel Valls s’est exprimé au sujet de Twitter.
Peu après ses prises de position sur ce qui est devenu “ l’affaire Dieudonné ”, le ministre de l’Intérieur a évoqué un «refus de la banalisation des discours de haine» sur le réseau social. Les mécanismes législatifs existent déjà, mais Manuel Valls veut aller encore plus loin pour contrôler ce qui se dit sur le réseau social:
«Twitter s’engage à procéder au gel des données d’enquête sur simple courriel, sans aviser les utilisateurs si les enquêteurs demandent expressément à ce que ces mesures restent confidentielles».
Comme le rappelle le journal Le Monde, cette mesure serait un véritable échec pour Twitter, qui a combattu la justice américaine lorsqu’elle essayait d’obtenir des informations sur certains utilisateurs proches de WikiLeaks, par le biais d’une injonction dans le droit américain.
Manuel Valls qui tente manifestement comme il le peut de faire oublier son échec retentissant dans le remplissage de ses fonctions premières, puisque la criminalité et la délinquance est en hausse, se veut aujourd’hui contrôleur de la pensée unique par le biais de multiples opérations médiatiques qui n’ont pour but que de mettre sur le devant de la scène, l’image d’un homme autoritaire.