Samedi, lors de la Marche des Libertés, les intervenants qui se sont succédés ont dénoncé « les projets de lois liberticides » proposés par le gouvernement.
« Nous sommes ici aujourd’hui pour dénoncer des lois séparatistes : la « loi confortant les principes républicains » dites « séparatiste » et la loi « sécurité globale. Ces deux lois procèdent d’une même logique de contrôle de la population et notamment de celles et ceux qui subissent depuis des décennies à minima toutes les oppressions.
Nous sommes là aujourd’hui dans la rue, indépendamment de nos appartenances quelles qu’elles soient, pour dénoncer les traitements infamants infligés à un corps d’exception désigné comme ennemi de l’intérieur.
Nous sommes là aujourd’hui pour dire que nous ne resterons pas silencieux à la place qui nous est assignée.
Nous sommes là aujourd’hui dans la rue, avec toutes les personnes de bonne volonté éprise de liberté contre les lois liberticides qui un peu plus rognent nos droits et intentent à la vie.(…)
La loi séparatiste qui vise à mettre un dispositif anti-putsch dans les mosquées alors que la France vient d’accueillir et d’honorer un président égyptien assassin et sanguinaire qui est arrivé au pouvoir par un putsch.
Nous sommes là pour dénoncer la traque, la chasse y compris des enfants de 10 ans qu’on vient chercher dans leurs lits à 7 heures du matin.
Nous sommes là aussi dans la rue pour dénoncer la fermeture des collèges et lycées privant les enfants des collégiens et des lycées du droit à l’éducation élémentaire.
Nous sommes là ici pour dénoncer le flicage et la traque ! » a conclu l’intervenante.