Alors que les tensions ne cessent d’escalader entre l‘Europe, et notamment la France, et la Turquie, il serait possible que cette dernière en ressorte victorieuse. Et ce, pour différentes raisons.
Tout d’abord parce que l’Europe, malgré les interventions répétées du Président Macron contre la Turquie, reste désunie sur la question de la Méditerranée Orientale.
Pour rappel, depuis des semaines, les tensions sont vives entre l’Union Européenne et la Turquie en Méditerranée Orientale. Dans cette zone riche en ressources naturelles, la Turquie revendique des droits d’exploitation que la Grèce, la Chypre et la France ne sont pas prêtes de lui céder.
Mais ce 13 septembre, le navire de prospection turc des ressources naturelles, l’Oruç Reis est rentré au port. La veille, le Premier ministre grec avait annoncé l’achat de 18 avions Rafale à la France, renforçant l’escalade militaire dans la zone. Et par ailleurs, à Bruxelles, l’Union Européenne a laissé entendre que des sanctions pourraient être prises contre Ankara dans les prochains jours.
Malgré ces dernières informations, la Turquie ne serait pas prête à abandonner la Méditerranée Orientale, loin de là. D’ailleurs elle n’a pas tardé à explique que son navire a fait demi-tour pour « une pause de ravitaillement et d’entretien ».
Par ailleurs, il est fort possible que les menaces de sanction émises par l’UE ne prennent jamais forme tant les discours divergent au sein des dirigeants européens. L’Allemagne par exemple, semble prendre ses distances avec ces tensions, contrairement à Emmanuel Macron. Elle préfèrerait par exemple, que des négociations bilatérales et non internationales, se déroulent entre la Turquie d’un côté et la Grèce et la Chypre de l’autre.
Ainsi, tout semblerait jouer en faveur de la Turquie actuellement.