Dans un souci évident d’exclure les citoyens de confession musulmane du domaine public, le législateur a instauré des lois qui ont pour seul objectif de bannir les français musulmans de la vie active avec toutefois une préférence pour la gente féminine musulmane voilée.

Exclues de l’enseignement, elles sont confinées dans le rôle de la «femme soumise», une appellation contrôlée sortie tout droit de l’imaginaire des politiciens français désireux d’en faire une réalité dussent-ils pour cela légiférer dans ce sens. Pourtant la seule soumission dont elles sont victimes c’est celle que la République leur impose en les transformant en paria.
Non contents d’en faire de force des femmes au foyer, puisqu’en tant que femmes voilées elles n’ont plus droit au chapitre, nos politicards ne comptent pas s’arrêter en si bon chemin.
A l’image de Jean-Michel Blanquer, le ministre de l’Education nationale qui souhaite réinstaurer l’interdiction aux mères voilées d’accompagner leurs enfants durant les sorties scolaires.

Selon lui les mères musulmanes ne devraient « normalement » pas en avoir le droit. Monsieur Blanquer fait fi de la décision du Conseil d’Etat de 2013 qui estime que les parents d’élèves sont des usagers du service public et non des agents, et qu’à ce titre ils n’ont aucune obligation à la neutralité religieuse.
Mais le ministre de l’Education nationale a sa propre vision des choses comme il l’a déclaré le 10 décembre sur RTL.

« Mon approche personnelle, c’est que toute personne qui accompagne les élèves est en situation d’être un collaborateur bénévole du service public, c’est le terme juridique. Autrement dit, il doit se conformer à un certain nombre de devoirs ».
Puis d’ajouter avec une pointe de déception dans la voix : « Maintenant, je respecte le droit bien entendu, et il y a un état de la jurisprudence qui doit être consacré ».
Cependant il ne perd pas espoir et compte sur la mise en place des « unités de laïcité » dans tous les rectorats visant à aider les professeurs « à défendre la laïcité dans les “situations” où elle est contestée » car, selon le ministre, « la République doit regarder les choses en face, il est évident qu’il y a des atteintes à la laïcité à l’école depuis quelques années ».

Monsieur Blanquer espère imposer par tous les moyens l’interdiction du port de signes religieux à l’école et même si cela porte atteinte à la liberté de culte, puisque ce sont les mères musulmanes que le ministre vise en priorité.

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