Ce mardi 25 novembre, l’ancien président de la république, Nicolas Sarkozy, s’est prononcé en faveur de la reconnaissance d’un État palestinien assurant être prêt à se battre pour que les Palestiniens aient un jour leur État.
« Je me battrai pour que les Palestiniens un jour aient leur Etat, tout comme je me suis battu pour les faire entrer à l’UNESCO », a déclaré l’ancien dirigeant français lors d’un meeting UMP à Boulogne.
Dans la continuité des comiques déclarations du CRIF, où il a été déclaré que « reconnaître la Palestine risque d’aggraver l’antisémitisme », Yossi Gal, l’ambassadeur d’Israël en France, a quant à lui mis en garde mardi la France sur une explosion d’actes de violences contre les citoyens juifs français en cas de reconnaissance d’un État palestinien par les députés français.
« Un tel vote pourrait engager un nouveau cycle de violences contre Israël et les Israéliens. Mais plus grave encore pour la France et ses citoyens. Comme nous l’avons encore vu cet été, ce cycle de violences pourrait aussi à nouveau s’importer en France », a estimé l’ambassadeur d’Israël.
En parlant des événements de cet été, l’ambassadeur évoquait surement les débordements et provocations de la part de la LDJ.
Jean-Marie Le Guen, le secrétaire d’Etat chargé du Parlement, a annoncé mardi que le gouvernement français a jugé recevable une proposition de résolution socialiste visant à reconnaître un Etat palestinien qui sera examinée vendredi par les députés.
Nombreux sont les politiques qui font subitement part de leur volonté de reconnaître la Palestine, mais difficile de croire que ce soit véritablement sincère sachant que les élections approchent à grand pas !
