Les colons ont, en l’espace de quelques années, gagné du galon auprès de leur gouvernement. Celui-ci est totalement solidaire des violences auxquelles ils se livrent contre les Palestiniens, d’ailleurs le régime sioniste n’hésite pas à leur prêter main-forte tout en les laissant maître de la situation.
Ainsi, les colons envahissent les terres palestiniennes sans jamais avoir eu à se justifier ou à répondre de leurs actes. Vols, attaques, meurtres, ils sont prêts à tout pour chasser les Palestiniens de leur propre terre afin de se les approprier.
Mais les récoltes et les terres cultivables ne sont pas les seuls appâts visés par la convoitise des extrémistes juifs, l’esplanade des mosquées est régulièrement le théâtre de leurs provocations. Ils envahissent les lieux saints musulmans dans le seul but de provoquer des heurts avec les Palestiniens.
Mais mercredi dernier, les extrémistes ont poussé le vice jusqu’à célébrer un mariage juif sur l’esplanade des mosquées à Jérusalem-Est.
Comme à l’accoutumée, ils sont arrivés sous bonne escorte pour se prêter à leur traditionnel rituel destiné à irriter la population palestinienne.
Sauf que cette fois-ci la provocation dépassait largement le cadre habituel, car il ne s’agissait plus de simples incursions dans les lieux saints mais d’y fêter des événements religieux.
Le «statu quo» entre la Jordanie et l’entité sioniste de 1967 qui prévoit que seuls les musulmans ont le droit de prier sur l’esplanade des mosquées est une nouvelle fois mis à rude épreuve alors que le 25 octobre 2015, le premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou avait réitéré son engagement concernant le statu quo.
« Israël réaffirme son engagement à maintenir inchangé le statu quo du Mont du Temple, sur le papier et en pratique », avait-il alors déclaré.
Mais que vaut la parole d’un criminel de guerre ?
