Si les pays occidentaux occupent l’avant-scène de l’actualité lorsqu’il est question d’actes terroristes, ils sont pourtant loin d’être les premiers visés par le terrorisme. Selon une étude annuelle établie par le National for the study of terrorism and responses to terrorisme de l’Université du Maryland (Etats-Unis), pour 87% des cas et pour 97% des victimes, ce sont les pays du Moyen-Orient, d’Afrique du Nord, d’Asie du Sud et d’Afrique sub-saharienne qui sont les plus touchés.
Le Pakistan dans la ligne de mire des terroristes depuis de nombreuses années fait partie de ces pays où les attentats-suicides sont monnaies courantes.
Le gouvernement Pakistanais peine à éradiquer ces attaques qui font chaque année des centaines de morts.

Probablement dans le but de faire face aux accusations de Washington reprochant notamment au Pakistan de ne pas fournir assez d’efforts au démantèlement des cellules extrémistes, le président pakistanais Mamnoon Hussain a dévoilé le 16 janvier, une fatwa condamnant les attentats-suicides.

Signée par plus de 1.800 dignitaires et savants musulmans, la fatwa qualifiant de «haram» les attentats-suicides a pour ambition de contrer l’extrémisme car elle fournit « une base solide à la stabilité d’une société islamique modérée » a commenté le président pakistanais dans un livre contre l’extrémisme intitulé Paigham-e-Pakistan (Le message du Pakistan).

Les tensions entre Washington et le Pakistan et les récentes menaces américaines de mettre fin à l’aide financière au Pakistan ont-elles un lien avec cette fatwa ?
Il semblerait que non, car cela fait plusieurs mois que l’université islamique internationale d’Islamabad travaille dessus.

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