Cette campagne présidentielle 2017 ne ressemble pas aux précédentes, jalonnée par des révélations et des scandales à répétition, les français découvrent peu à peu les coulisses peu reluisantes d’un monde politique décidément bien compromis.

Les présumés emplois fictifs de Pénélope Fillon ont ouvert la boîte de pandore et plombés du même coup l’avenir politique plus que prometteur de son époux François. Selon le Canard Enchaîné, le premier à révéler l’affaire, Pénélope Fillon aurait bénéficié d’emplois de complaisance pour un montant total estimé à 900.000 euros. De quoi agrémenter une jolie petite pension.
Mis en examen pour détournement de fonds public et recel d’abus de biens sociaux, Fillon ne s’avoue pourtant pas vaincu et se présente au premier tour des élections présidentielles. Mais même si la justice poursuit ses investigations, son cas semble déjà avoir été réglé par une partie de la population qui ne lui pardonne pas d’avoir rompu sa promesse de se retirer en cas de mis en examen.

La France a la dent dure contre celui qui proclamait encore en septembre 2012 qu’ « il y a une injustice sociale entre ceux qui travaillent dur pour peu et ceux qui ne travaillent pas et reçoivent de l’argent public », des paroles qui ont sonné le glas pour l’ex candidat à la présidentielle.
Accueilli aux cris de « rends le pognon » lors du salon de l’agriculture en mars dernier, Fillon voit sa côte d’impopularité s’envoler. Les internautes ne sont pas en reste et s’en donnent à cœur joie. Très rapidement le hashtag #PenelopeGate fait son apparition et se retrouve en tête des sujets les plus commentés. Les internautes rivalisent d’humour pour se moquer de Fillon et sa femme.

Même les panneaux d’affichage de la ville de Paris ont relaté l’affaire, les Parisiens ont pu ainsi lire « François Fillon rends l’argent! » « Marine Le Pen rends l’immunité », c’est le message tout aussi drôle qu’étonnant découvert le 21 avril sur plusieurs panneaux d’affichage du 3ème arrondissement de Paris. Un passant a repéré le même message sur un autre panneau dans le XIVe arrondissement.
Selon la maire de Paris, il s’agissait d’un piratage informatique, c’est bien la première fois qu’un homme politique subit une telle humiliation.

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