En Méditerranée orientale, les tensions sont de plus en plus vives entre la Turquie et la Grèce mais aussi entre cette première et la France. En effet, le président français vient d’annoncer vouloir renforcer la présence militaire française dans cette zone, ce qui n’a pas pu à son homologue turc.
L’objectif d’Emmanuel Macron est de « faire respecter le droit international. » Mais la Turquie n’a pas tardé à prendre la parole.
La Turquie accuse la France de se comporter « comme un caïd » en Méditerranée.
La France accuse la Turquie :
• collaboration avec des djihadistes
• négation du génocide arménien
• occupation de Chypre
• violation de la souveraineté grecque
• provocations permanentes
• … pic.twitter.com/y8El0WEf1r— Tancrède ن (@Tancrede_Crptrs) August 15, 2020
En effet, le ministre turc des Affaires étrangères, Mevlut Cavusoglu, s’est exprimé lors d’une conférence de presse. Il a expliqué :
« La France en particulier devrait cesser de prendre des mesures qui accentuent les tensions. Les français n’obtiendront rien en se comportant comme des caïds. »
Et le ministre de Turquie d’ajouter :
“Nous ne souhaitons pas l’escalade, mais la Grèce devrait agir avec bon sens.”
Ce discours a été enregistré hier vendredi 14 août confirme le regain de tensions entre la Turquie et la France. Des tensions qui semblent inquiéter la communauté internationale entière. En effet, le Pentagone s’est dit “ préoccupé par les incidents” qui se produisent sur la zone.
De son côté, l’Allemagne a annoncé avoir « pris acte » de la décision française tout en demandant à tous les protagonistes d’éviter « l’escalade » dans les tensions.
En attendant, la France a décidé de déployer « temporairement » deux chasseurs Rafale en Crète, lieu de toutes les tensions. Deux navires de guerre français ont également été placés en Méditerranée Orientale.
Ces difficultés ont commencé lorsque la Grèce a remarqué la présence des navires turcs dans cette zone riche en hydrocarbures. Athènes accusant ses voisins turcs d’ mener des recherches énergétiques illégales. Malgré ces accusations, la Turquie persiste et ne quitte pas les lieux. D’ailleurs, la Turquie a envoyé ce lundi un navire de recherche sismique. Tout en rappelant qu’une attaque de l’un de ses navires « se paiera au prix fort ».
Et depuis plusieurs jours, Emmanuel Macron dénonce :
“Les tensions provoquées par les décisions unilatérales de la Turquie en matière d’exploration pétrolière”.