Invitée sur le plateau de BFMTV, Marine Le Pen s’est exprimée sur différents sujets en vue de la présidentielle. Parmi ceux abordés lors de ces échanges, les prières de rue des catholiques qui se multiplient en raison de la fermeture des lieux de culte conséquence de l’état d’urgence sanitaire.
Des milliers de fidèles
Dimanche 8 novembre 2020, vers 18 heures, près de 600 catholiques ont convergé vers le parvis de la cathédrale Saint-Louis de Versailles dans les Yvelines. Pour prier.
Car depuis la remise en place du confinement, les catholiques ne peuvent assister à la messe. Les églises demeurent toutefois ouvertes pour la prière individuelle ou recevoir les sacrements, comme la confession.
« Nous n’étions pas au courant que cet événement allait se dérouler. Il a été organisé spontanément par des fidèles. Je suis allé leur parler pour leur rappeler que toute manifestation devait d’abord s’inscrire dans un cadre légal, en prévenant les autorités. » déclare Bruno Valentin, évêque auxiliaire de Versailles.
« Il faut entendre l’expression des catholiques. Ils ont le droit et la liberté de s’exprimer. Autant de monde, cela témoigne d’une grande tristesse, d’une profonde souffrance. Les gens, les prêtres nous le disent. Peut-être est-ce là aussi le témoignage visible d’une exaspération, d’un épuisement moral. L’Eglise va accompagner au maximum cette souffrance. »
Une initiative née à Nantes
Contacté par Actu.fr, l’un des trois organisateurs des prières de rue à Versailles, âgé de 20 ans nous a confié sa motivation.
« Une messe à la télévision, c’est trop léger pour vivre notre foi. Quand on a vu qu’à Nantes il y avait eu une manifestation pour la messe, ce dimanche matin, l’idée a germé. On imaginait pas que ça prendrait à ce point. »