Lors de la commission parlementaire sur le projet de loi confortant les principes républicains, la ministre déléguée en charge de la Citoyenneté s’est félicitée de la condamnation d’un musulman « radicalisé » qui aurait refusé de serrer la main de la préfète du Tarn.
« Je n’accepte pas qu’on refuse de serrer la main à quelqu’un parce qu’il est une femme ou un homme pour des motifs religieux. Je suis allée soutenir la préfète du Tarn qui a courageusement fait condamner en justice un homme radicalisé qui pour le motif d’être musulman à refuser de serrer la main de la préfète», estime Marlène Schiappa.
« Refuser de serrer la main d’un élu ou d’une préfète c’est refuser de serrer la main de la république ! Et je crois qu’il est fondamental qu’on ne tolère pas ces faits y compris pour des motifs religieux», conclut-elle.
Condamnation
Dans le Cher, un musulman vient d’être condamné par la justice pour avoir refusé de serrer la main de la préfète lors d’une cérémonie.
En effet, ce mardi, l’homme a été condamné à une amende de 750 euros et au versement de 1 500 euros de dommages et intérêts à l’ancienne préfète du Cher à qui il avait refusé de saluer l’élue. La scène s’était déroulée le 7 janvier 2020. Lorsque la préfète Catherine Ferrier lui avait tendu la main, il avait alors refusé de lui serrer en retour.
D’ailleurs, ce n’est pas la première fois que cet homme est montré du doigt pour avoir refusé de serrer la main à la préfète. En effet, en mars 2018, l’homme, qui était représentant de l’association des travailleurs turcs Ditib Vierzon, avait déjà refusé de lui serrer la main.
Il avait alors déclaré au sujet de la préfète :
« Je n’ai pas le droit de serrer la main aux femmes. »
À l’époque, l’homme n’avait pas été poursuivi. Mais suite à « sa récidive » au mois de janvier dernier face à la préfète, des poursuites ont été engagées contre l’homme qui a donc été condamné à une amende et un versement de 1 500 de dommages et intérêts.