Projet d’attentat contre Emmanuel Macron - un membre présumé de l’ultra-droite interpellé

Les derniers attentats de Nice et de Conflans-Sainte-Honorine ont poussé le milieu du renseignement à resserrer ses dispositifs de surveillance autour de personnalités déjà connues soupçonnées de s’en prendre à Emmanuel Macron révèle Le Point.

Une aide-soignante à la retraite, soupçonnée d’être l’une des chefs de file des « Barjols », groupe hétérogène proche de l’extrême droite identitaire, a été interpellée ce mardi par la DGSI.

Selon Le Point, qui a révélé cette arrestation, elle a été dénoncée par un homme qui avait déjà été interpellé dans le cadre de cette enquête visant le groupe. Selon lui, elle serait « l’instigatrice de leurs projets », écrit l’hebdomadaire. Créé en septembre 2017, après l’élection de Macron, le groupe avait été démantelé en novembre 2018. Au total, huit personnes sont à ce jour mises en examen dans cette affaire, selon une source judiciaire.

Des membres de ce groupuscule sont suspectés d’avoir voulu commettre un projet d’action violente contre le président Emmanuel Macron.

Créé en septembre 2017, après l’élection d’Emmanuel Macron, le groupe avait été démantelé en novembre 2018.

Huit personnes mises en examen

Au total, huit personnes sont à ce jour mises en examen dans cette affaire.

En novembre 2018, quatre hommes, âgés de 22 à 62 ans, avaient été mis en examen pour « association de malfaiteurs terroriste criminelle » et détention d’armes non autorisée en relation avec une entreprise terroriste. Deux autres hommes, interpellés un an plus tard en Moselleavaient également été mis en examen.

Les enquêteurs avaient précipité les arrestations en apprenant que l’un des hommes, Jean-Pierre Bouyer, retraité isérois, s’était déplacé dans l’est de la France où Emmanuel Macron se trouvait pour son périple mémoriel sur le centenaire de la fin de la Grande Guerre.

Lors de son interpellation en Moselle, il était en possession d’un poignard. Il animait pour l’Isère la page Facebook des « Barjols ».

« C’est un dossier d’opportunité gonflé par les services » qui « ont surinterprété des propos incendiaires de gens révoltés mais qui n’avaient aucune réelle intention de projeter un attentat contre le président », avait confié début octobre un avocat de la défense.

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