Provoquant une controverse internationale depuis sa déclaration de faire de Jérusalem la capitale d’Israël, Donald Trump n’en est pas à sa dernière déclaration.

En effet, mardi le président américain a menacé de couper les subventions financières pour la Palestine en s’exclamant:

« Nous payons les Palestiniens DES CENTAINES DE MILLIONS DE DOLLARS par an sans reconnaissance ou respect » de leur part. Puisque les Palestiniens ne sont plus disposés à parler de paix, pourquoi devrions-nous leur verser des paiements massifs à l’avenir? »

En réponse à ces propos, la présidence palestinienne a répondu :

« Jérusalem est la capitale éternelle de l’Etat de Palestine et n’est pas à vendre pour de l’or ou des milliards »,

a affirmé Nabil Abou Roudeina, porte-parole de la présidence, en référence au refus palestinien de reprendre des négociations suite aux déclarations unilatérales du gouvernement américain.

Depuis le vote de l’Assemblée générale de l’ONU le mois dernier condamnant la reconnaissance de Jérusalem comme capitale d’Israël par Washington, les Etats-Unis avaient menacé de prendre des mesures de rétorsion.

De son côté le parlement israélien vient d’adopter une loi rendant plus difficile le partage de Jérusalem. Ce projet de loi tend à rendre plus difficile la cession aux autorités palestiniennes de zones dont Israël considère qu’elles font partie intégrante de son territoire. Une loi perçue comme une “déclaration de guerre” par le président palestinien.

Un projet qui, comme la déclaration de Trump,semble compliquer les accords de paix tant souhaitée et ne présage rien de pacifique.

Les interrogations se tournent encore une fois sur la réaction de la communauté internationale, quelles mesures vont être prises? Comment le monde musulman va-t-il réagir à ces nouvelles?

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