L’« agression aérienne » israélienne dans le centre de la Syrie a tué deux civils et blessé sept autres personnes, pour la plupart des soldats, rapporte l’agence de presse d’Etat SANA.
Les raids aériens israéliens sur la région centrale de la Syrie ont tué deux civils et blessé sept autres personnes, ont rapporté mercredi les médias officiels.
Les défenses aériennes syriennes ont tenté d’intercepter l’attaque au-dessus de la ville de Homs. « Une agression aérienne israélienne a ciblé des parties de la région centrale, et les défenses aériennes réagissent », a déclaré l’agence de presse officielle SANA.
Deux civils ont été tués tandis qu’un autre a été grièvement blessé, a rapporté SANA, ajoutant que six soldats syriens ont également été blessés dans l’attaque.
Un responsable militaire anonyme aurait déclaré que les avions de guerre avaient tiré des missiles à 01h26 (23h26 GMT) alors qu’ils survolaient l’espace aérien du Liban voisin.
Israël, qui a mené des centaines d’attaques au cours des dernières années contre la Syrie, n’a pas immédiatement commenté le rapport. Il reconnaît ou discute rarement de telles opérations, précise Al Jazeera.
Le dernier raid est intervenu au milieu d’une augmentation des attaques signalées par Israël contre la Syrie ces dernières semaines.
La semaine dernière, la Syrie a déclaré qu’Israël avait mené une attaque au sud de la capitale, Damas. L’attaque est venue des hauteurs occupées du Golan et a touché une installation vide, sans faire de victimes.
Plus tôt ce mois-ci, deux soldats syriens ont été blessés après qu’Israël a effectué un raid aérien près de la campagne orientale de Homs et de la ville côtière de Tartous.
Israël a reconnu avoir détruit les bases des milices alliées à l’Iran, comme le groupe libanais Hezbollah qui a déployé des combattants en Syrie. Il dit qu’il attaque des livraisons d’armes qui seraient destinées au groupe armé.
Le Hezbollah se bat aux côtés des forces du président syrien Bachar al-Assad dans la guerre civile vieille de 10 ans.
Israël affirme qu’une présence iranienne à sa frontière nord est une ligne rouge, justifiant ses raids aériens contre des installations et des armes à l’intérieur de la Syrie.
