Comme des centaines de milliers de Tunisiens qui ont résidé et travaillé à l’étranger, j’avais une deuxième nationalité
C’est ce qu’a déclaré le chef du gouvernement tunisien et candidat à la présidentielle, prévue le 15 septembre, Youssef Chahed, avant de préciser qu’il avait renoncé à sa nationalité française avant le dépôt de sa candidature, comme l’énonce la Constitution tunisienne.
En effet, l’article 74 de la Constitution oblige tout candidat à la présidentielle détenant une nationalité autre que la tunisienne à fournir un engagement qui stipule l’abandon l’autre nationalité. Faisant office de bonne foi, cet engagement doit être déposer dans son dossier de candidature à la présidentielle et respecter en cas de victoire à la présidence de la République. Le plus jeune premier ministre de la Tunisie a, par ailleurs, invité les autres candidats détenant une autre nationalité à effectuer «la même procédure».
Avancées suite au décès du président Béji Caid Essebsi le mois dernier, ces élections à la présidentielle, qui ne cessent d’animer l’opinion publique, vont se dérouler, pour la première fois, avant les élections législatives, prévues, elles, le 6 octobre.