Le Président du Haut Conseil d’État libyen, Khalid al-Meshri, a annoncé qu’il était prêt à rencontrer Aguila Saleh, présidente du parlement pro-Haftar basé à Tobrouk, au Maroc, a fait savoir hier Anadolu.
S’adressant à la télévision marocaine Media 1, Al-Meshri a fixé les conditions de la réunion qui, selon lui, devrait faire partie des efforts de Rabat pour résoudre la crise libyenne.
«Des efforts sont déployés par le Maroc sous la supervision du roi Mohammed VI pour faire avancer les efforts diplomatiques pour résoudre la crise libyenne», a-t-il déclaré.
«À cet égard, nous avons visité le Maroc [en juillet], coïncidant avec la présence d’Aguila Saleh dans le royaume. Nous nous sommes dit prêts à le rencontrer en public, mais sous réserve de garanties internationales et de la présence de nos frères marocains. »
Le haut fonctionnaire s’est déclaré prêt à rencontrer toutes les parties au conflit libyen dans les mêmes conditions.
«Nous sommes convaincus que les dirigeants marocains veulent parvenir à une solution [juste] et ne pas garantir les intérêts d’une partie au détriment de l’autre», a déclaré Al-Meshri.
Une tension vive
Les milices de Haftar ont lancé une offensive d’un an sur Tripoli pour renverser le gouvernement légitime, soutenu par la communauté internationale, en 2019.
Aucun comté n’est intervenu pour protéger le gouvernement internationalement reconnu à l’exception de la Turquie, qui a signé deux accords importants avec la Libye.
Les forces libyennes, soutenues par l’armée turque, ont mis fin à l’offensive et poussé les milices de Haftar loin de Tripoli et se sont préparées à une nouvelle offensive pour libérer Jufra et Syrte.
La Turquie continue de soutenir le gouvernement internationalement reconnu, tandis que Haftar a été soutenu par la Russie, la France, l’Égypte, la Russie et les Émirats arabes unis.