L’établissement d’Israël en 1948 a été construit sur des terres palestiniennes volées, qu’il prétend depuis être la sienne. L’occupation illégale qui dure depuis des décennies a laissé des millions de personnes sans foyer, sans famille et sans la liberté de se déplacer sur des terres qui appartiennent à son peuple. L’État illégitime a même l’audace de refuser l’entrée aux Palestiniens dans leur patrie, rapporte StepFeed.
« C’est une violation et je vais faire appel », a déclaré Chaker Khazaal dans un communiqué.
Cette dernière est exactement ce qui s’est produit cette semaine avec l’écrivain palestino-canadien Chaker Khazaal. Les forces d’occupation ont empêché écrivain et auteur du « Conte de Tala » d’entrer sur le territoire palestinien. Khazaal venait de terminer une mission humanitaire en Jordanie avec le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) et se rendait en Palestine pour une nouvelle mission. Il ne savait pas qu’il serait interrogé, détenu et interdit d’entrée dans sa patrie.
« Je viens d’être expulsé de mon pays d’origine », a écrit Khazaal dans une histoire Instagram le jour où cela s’est produit.
Khazaal, né en 1987 au Liban en tant que réfugié palestinien, s’est vu refuser l’entrée en vertu de la loi controversée n ° 5712-1952 d’Israël. L’amendement n ° 27 à la « loi sur l’entrée en Israël » interdit l’entrée de tout étranger qui lance « un appel public au boycott d’Israël » ou « toute zone sous son contrôle » sur le territoire israélien. La loi s’applique même aux commentaires concernant les colonies de Cisjordanie.
La loi est discutable sur de nombreux fronts étant donné que l’existence d’Israël, les colonies de peuplement illégales et les crimes humains sont illégitimes pour commencer.
Khazaal s’est vu refuser l’entrée sur cette base bien qu’il ne soit pas clair quelle partie de la loi il a violé (c’est-à-dire s’il a violé quoi que ce soit). Pour lui, c’était lui qui était violé.
« C’est une violation et je vais faire appel », a déclaré Khazaal à StepFeed dans un communiqué.
« Ce n’est pas seulement injuste, injuste et illicite; c’est un coup dur pour moi »
Khazaal a grandi dans le camp de Bourj El Barajneh à Beyrouth, au Liban. Enfant, il a participé à plusieurs pièces de théâtre locales dont le film palestinien Sugar of Jaffa. Il a ensuite déménagé au Canada et y a poursuivi ses études de premier cycle.
Peu importe où il se trouve dans le monde, la Palestine est chère au cœur de Khazaal. Il a parlé de son amour pour le pays à plusieurs reprises dans des émissions de télévision.
« Il y a une sorte de romance entre moi et la ville de Tarshiha qui a pris de l’ampleur à cause de mon grand-père et de tous les Palestiniens qui ont cherché refuge », a-t-il déclaré dans une interview à DMC TV en 2018 qu’il a republiée sur son histoire Instagram cette semaine.